Une nouvelle inattendue pour les ménages français : plus de 24 millions de foyers verront leur facture d’électricité diminuer de 15% à partir du 1er février 2025. Cette réduction, la première depuis une décennie, a été annoncée par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) ce jeudi 16 janvier 2025.
Ce changement concerne principalement les 20,4 millions de foyers qui bénéficient du « tarif bleu » proposé par EDF, ce qui représente 60% des abonnés résidentiels. À cela s’ajoutent quatre millions de foyers souscrivant à des offres indexées sur ce tarif.
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Malgré une augmentation d’une taxe gouvernementale et une hausse des coûts liés à l’acheminement de l’électricité, cette réduction a pu être mise en place. Pour les 10 millions de consommateurs ne suivant pas les tarifs réglementés et qui ont choisi des offres de marchés, l’impact dépendra de la décision de leurs fournisseurs de répercuter ou non ces augmentations sur les prix finaux.
La CRE a fourni des estimations d’économies pour les foyers suivant les tarifs réglementés, utilisant l’électricité pour diverses activités domestiques telles que la cuisson, le chauffage et l’eau chaude. Les économies prévues sont les suivantes :
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- 651 euros par an pour une famille de quatre personnes vivant dans une maison,
- 389 euros par an pour un foyer de trois personnes résidant en appartement,
- 107 euros par an pour un foyer de deux personnes en appartement.
Emmanuelle Wargon, présidente de la CRE, a précisé que cette baisse de 15% est la première depuis 2015, marquant un tournant après deux ans de hausses consécutives dues à la crise énergétique.
Compensation des augmentations précédentes
Cette diminution des tarifs parvient à compenser les augmentations survenues début février. La taxe sur l’électricité, qui avait été réduite à un minimum historique durant la crise, sera rétablie à un niveau ajusté sur l’inflation, atteignant ainsi 33,70 euros par mégawattheure pour les ménages, contre 22 euros auparavant, annonçant la fin du dispositif de protection tarifaire.
En parallèle, le coût du transport et de la distribution de l’électricité, un frais appliqué aux fournisseurs et répercuté sur les consommateurs, connaîtra une hausse de 7,7%.