Il est difficile de ne pas remarquer l’hémospermie, également appelée hématospermie, qui confère une teinte brunâtre au sperme durant l’éjaculation. Ce phénomène, caractérisé par la présence de sang dans le sperme, est un motif fréquent de consultation en urologie.
Les apparitions de cette condition peuvent être ponctuelles ou récurrentes, certaines ne se reproduisant plus par la suite.
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Quelle est la cause de ce phénomène ?
Dans la majorité des situations, sauf rares cas de cancer de la prostate chez des patients âgés, l’hémospermie ne signale pas de problème organique sérieux. Selon les experts du centre d’urologie Prado-Louvain en Belgique, « elle indique souvent une inflammation de l’urètre », le canal où le sperme s’accumule avant l’éjaculation.
Les spécialistes expliquent que « des veines peuvent se gonfler ou se rompre sous pression, provoquant ainsi une teinte dans le sperme ».
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Fréquence chez les jeunes patients
L’hémospermie est souvent « le signe d’une infection ou inflammation bénigne, généralement observée chez les hommes de moins de 40 ans », d’après l’Association française d’urologie (AFU). Elle est souvent liée à des infections bactériennes telles que la prostatite, la vésiculite ou l’urétrite causée par des bactéries comme Escherichia coli ou Klebsiella, qui peuvent s’accompagner de fièvre, de difficultés urinaires ou de douleurs.
Présence chez les hommes plus âgés
Chez les hommes plus âgés, au-delà de 40 ans, l’hémospermie peut aussi être causée par un kyste ou être associée à une maladie tumorale comme le cancer de la prostate. Cela nécessite « un examen approfondi », selon l’Association française d’urologie.
Traitements disponibles
Lorsqu’une infection est présente, l’hémospermie se résout souvent avec un traitement antibiotique prescrit par un médecin. L’Association française d’urologie note que « pour les moins de 40 ans, un examen clinique incluant un toucher rectal et une analyse cytobactériologique des urines peut suffire. Pour les plus de 40 ans, un examen plus exhaustif incluant une IRM est recommandé en raison du risque accru de maladies malignes ».
En cas de doute ou si vous êtes concernés, il est recommandé de consulter un médecin pour obtenir un avis professionnel.