Donald Trump, connu pour son scepticisme face au changement climatique, a retiré les États-Unis des accords de Paris et cible maintenant les agences liées à la science et à l’environnement pour réduire les coûts. Gilles Bloch, président du Muséum national d’Histoire naturelle, déclare que cette approche de renier les faits et de créer une nouvelle vérité politique a été utilisée dans le passé, notamment lors de périodes difficiles. Il a exprimé ces idées lors d’une intervention le mardi 18 février dans l’émission « 11/13 ».
Un pilier économique menacé
Le rôle central de la science dans la démocratie américaine a été souligné par Bloch, spécialiste du métabolisme. Il fait remarquer que les actions actuelles de Trump vont à l’encontre de cette tradition, et que l’opinion publique aux États-Unis pourrait bientôt se rendre compte de l’impact négatif sur un des moteurs clés de leur économie.
Sujet a lire : Des chercheurs japonais conçoivent la toute première exploitation agricole lunaire
Une opportunité pour d’autres nations
Malgré le leadership historique des États-Unis, Bloch observe que d’autres nations peuvent combler le vide laissé par un ralentissement américain. Il insiste sur l’importance pour ces pays de s’emparer des opportunités écologiques laissées vacantes, tout en gardant espoir dans le développement scientifique mondial.
Pour voir l’intégralité de l’interview, regardez la vidéo ci-dessus.
A lire également : Comment les enfants de la préhistoire trouvaient déjà des façons de s'amuser
Participez à la discussion
Connectez-vous à votre compte pour partager vos opinions et commenter.