L’investissement immobilier en France : un désir persistant confronté à une réalité économique difficile

L’investissement immobilier en France : un désir persistant confronté à une réalité économique difficile

Gros plan sur les petites maisons sur la carte
Malgré l’attrait traditionnel de la pierre comme valeur refuge, le contexte économique actuel freine les envies d’investissement immobilier des Français. Une étude récente menée par Gens de Confiance et relayée par Les Échos met en lumière ce phénomène.

La rentabilité locative en question

L’investissement locatif reste une option privilégiée pour se constituer un revenu complémentaire. L’étude révèle que 38% des propriétaires interrogés envisagent un investissement immobilier, 23% souhaitent acheter et 14% veulent vendre. Cependant, seulement 26% des 73% d’investisseurs du panel se tournent vers la location immobilière.

Ce recul s’explique en partie par le pessimisme ambiant. 63% des sondés anticipent une dégradation de la situation économique dans les six prochains mois, un chiffre qui grimpe à 71% concernant le contexte politique. La fin annoncée du dispositif Pinel et son impact potentiel sur la rentabilité locative des logements neufs contribuent également à refroidir les ardeurs des investisseurs.

La stabilité locative : une priorité pour les propriétaires

L’étude souligne que la priorité des propriétaires-bailleurs n’est plus la maximisation de la rentabilité, mais la stabilité des revenus locatifs. Ils privilégient des locataires à long terme, assurant ainsi un revenu régulier, et misent sur la plus-value à la revente plutôt que sur des loyers élevés.

Cette tendance confirme l’influence des politiques gouvernementales sur le marché immobilier. La fin du dispositif Pinel, par exemple, pourrait rediriger les investissements vers d’autres types de biens ou de placements.

En conclusion, si l’immobilier conserve son attrait, les Français sont plus prudents face aux incertitudes économiques et politiques. La recherche de stabilité et la perspective d’une plus-value à la revente semblent désormais primer sur la rentabilité locative immédiate.

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