La ministre de la Santé reconnaît : Interdire totalement les écrans aux jeunes reste un défi

La ministre de la Santé reconnaît : Interdire totalement les écrans aux jeunes reste un défi

La ministre de la Santé met en avant l’importance du dialogue avec les parents pour aborder la question des écrans chez les jeunes. Près d’un an après avoir reçu un rapport d’experts sur ce sujet, elle a souligné la complexité de bannir totalement les écrans, lors d’une déclaration faite le mardi 11 février.

Catherine Vautrin, après une réunion avec des chercheurs et des professionnels de santé à l’hôpital Robert-Debré à Paris, a expliqué : « On ne peut pas être présent dans la vie quotidienne de chaque famille ». Elle a précisé que même si l’on peut décider de ne pas autoriser les écrans dans les crèches, cela ne résout pas le problème puisque les enfants restent majoritairement sous la responsabilité de leurs parents. Elle met en garde contre une diabolisation excessive des écrans.

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Absence de Consensus Clair parmi les Scientifiques

Lors d’une intervention sur France Inter, la ministre a exprimé son souhait d’examiner la possibilité d’interdire les écrans pour les enfants de moins de trois ans, une recommandation du rapport sans en préciser les modalités d’application. Les experts, bien que conscients du problème, soulignent que certains aspects méritent d’être relativisés. « L’école reste le seul endroit sécurisé où l’on peut apprendre à utiliser les écrans », a affirmé Grégoire Borst, chercheur impliqué dans l’élaboration du rapport.

Les chercheurs et professionnels de santé ont insisté sur la nécessité de mener des recherches approfondies pour mieux comprendre les effets des écrans sur le développement des enfants. À ce jour, le monde scientifique ne parvient pas à un consensus sur les risques potentiels.

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