Météo France vise à sextupler la puissance de ses supercalculateurs d’ici 2028

Météo France vise à sextupler la puissance de ses supercalculateurs d’ici 2028

Qu’est-ce qu’un supercalculateur ? Chez Météo France, ces machines ressemblent à de grandes armoires métalliques, comparables à d’immenses réfrigérateurs, installées côte à côte dans une salle dédiée. Les deux supercalculateurs actuels, baptisés Belenos et Taranis, sont capables d’exécuter jusqu’à 21 millions de milliards d’opérations par seconde.

Météo France a récemment initié un appel d’offres pour les remplacer par des systèmes encore plus performants d’ici 2027. Ces calculateurs avancés sont essentiels pour faire fonctionner d’énormes logiciels météorologiques. En effet, les modèles météo divisent l’atmosphère en petites sections appelées « mailles », et le traitement de l’ensemble des données relatives à chaque maille nécessite une puissance de calcul colossale. Chaque jour, des millions de données concernant la température, la pression, l’humidité et le vent, collectées par radars, satellites et stations météo, doivent être intégrées. Le but est d’augmenter par six la capacité de calcul des supercalculateurs d’ici 2029.

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Quels impacts sur la précision des prévisions météo ?

Les prévisions deviendront plus précises, avec une localisation à moins de 2,5 kilomètres. Les estimations de la vitesse du vent ou de la quantité de précipitations seront également affinées. Les alertes météorologiques, telles que les vigilances orange ou rouge émises six heures avant un événement extrême, seront plus ciblées et fréquentes. Les prévisions quotidiennes gagneront ainsi en détail.

Les répercussions économiques seront notables, notamment pour l’agriculture, l’aviation et la gestion des événements climatiques extrêmes. À partir de 2027, ces nouveaux supercalculateurs pourraient générer pour la France un bénéfice de 1,4 milliard d’euros, tout en améliorant l’anticipation des impacts du changement climatique à long terme.

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Qu’en est-il des prévisions pour le début de l’année 2025 ?

D’après les prévisions saisonnières à trois mois, basées sur 14 modèles internationaux, il y a 70% de chances que les températures soient supérieures aux moyennes saisonnières pour janvier, février et mars. Cette tendance de températures plus douces devrait particulièrement concerner l’est et le sud de la France. Attention, ces prévisions représentent des moyennes probables sur le trimestre et n’excluent pas des épisodes de froid ponctuels, comme ceux actuellement observés dans certaines régions.

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